Les grands maîtres de Cannes en première sur les écrans du festival Les films de Cannes à Bucarest

Les billets seront disponibles à partir du 1er octobre. 

Werner Herzog, Luc et Jean-Pierre Dardenne, Ken Loach, Marco Bellocchio, Arnaud Desplechin, Xavier Dolan.

Comme toujours à Cannes, la gamme de films proposée confronte des géants du cinéma âgés de 30 à 82 ans. Une véritable bataille qui se rejoue chaque année au mois d’octobre à Bucarest entre des forces créatrices de génie.

La sélection officielle de Cannes combine avec brio talents émergents et grands noms du cinéma. La programmation est composée de films européens, d’un cinéma asiatique original et prometteur et permet également de savourer des films américains très attendus ou au contraire, d’en révéler d’autres.  Toute cette effervescence a donné lieu, au fil des ans, à un festival unique, reconnaissable entre tous.

Dès sa création, le festival a fait découvrir au monde entier le néoréalisme italien. Depuis, il ne participe pas seulement à découverte de certains mouvements cinématographiques méconnus (parmi lesquels le cinéma roumain), mais il contribue aussi à l’émergence de ses grands maîtres. A Cannes, où règne la gloire, certains grands noms sont parfois mis à mal. Peter Bradshaw écrivait récemment dans The Guardian : « le festival possède sa gamme de grands réalisateurs, ses « gorilles » de la ligue des auteurs aux côtés de certains fauteurs de troubles, des controversés ou d’irréductibles vétérans. » Vous pourrez saisir ces personnalités au festival « Les Films de Cannes A Bucarest » qui se déroule du 18 au 27 octobre aux cinémas Pro, Elvire Popesco, au musée du Paysan roumain, à la cinémathèque Union et à l’Institut Cervantès. 

Family Romance, LLC., réalisé par Werner HERZOG
Séances spéciales, Cannes 2019
L’amour de la famille comme fond de commerce… Un homme est engagé pour jouer le rôle du père disparu d’une fillette de 12 ans. « Croyez-le ou pas, mais le film le plus rafraîchissant en première à Cannes a été réalisé par un homme de 72 ans. » écrit Mubi. Autofinancé et tourné par Herzog lui-même au Japon (« on n’était pas loin de cambrioler une banque » confessait-il dans une interview), le film possède « cette spontanéité immédiate du gonzo parti à l’aventure avec un maximum d’enthousiasme mais sans plan réellement défini. L’aboutissement de cette entreprise en fait un film à cheval entre immédiateté et liberté, entre sublime étrangeté et perspicacité, brouillant ainsi les lignes de la fiction et du documentaire. Tout comme le surprenant Little Joe de Jessica Hausner, Herzog interroge ici l’authenticité des relations humaines et de la valeur de celle-ci dans notre monde moderne. »
Werner Herzog, le grand maître allemand excentrique (avec 6 nominations à Cannes, nommé Meilleur réalisateur pour son film Fitzcarraldo en 1982 et récompensé par la FRPRESCI pour L’énigme de Kaspar Hauser sorti en 1975), est l’un des rares réalisateurs permettant une approche directe et franche du monde qu’il filme, toujours avec fascination et de réels questionnements. 

Le jeune Ahmed, réalisé par Luc et Jean-Pierre DARDENNE
Meilleur réalisateur à Cannes 2019.
Aux côtés de Ken Loach, les frères Dardenne sont réputés pour être les maîtres d’un cinéma profondément humaniste à forte dominante sociale (appelé aussi cinéma social européen). Ce n’est certainement pas une coïncidence si les deux frères et le cinéaste britannique fait partie des quelques réalisateurs ayant remporté deux fois la Palme d’or, trophée suprême du festival. Après leur approche obsessionnelle du documentaire, a succédé la course à la fiction avec Falsch en 1987. Leur troisième film, La promesse (1996), obtient un large écho lorsqu’il est projeté dans la section de la Quinzaine des réalisateurs. En 1999, les frères Dardenne entrent dans la compétition officielle avec Rosetta, film qui leur vaudra la Palme d’or mais aussi la récompense de Meilleure Actrice pour Emilie Dequenne.
Les frères belges se sont forgés la réputation de représentants du cinéma réaliste loin du misérabilisme, chargé au contraire d’empathie et même de suspense, tirant le meilleur de leurs acteurs. En 2002, Olivier Gourmet est récompensé Meilleur Acteur à Cannes pour Le fils. En 2005, les deux frères obtiennent leur seconde Palme d’or si bien méritée pour le vibrant L’enfant. En 2008, Le silence de Lorna remporte le titre de Meilleur scénario et Le gamin au vélo (2011) leur rapporte également le Grand Prix du jury. Cette année, la récompense de Meilleur(s) réalisateur(s) les couronne et en fait les auteurs les plus applaudis de Cannes.
Le jeune Ahmed, une histoire extrême et terriblement d’actualité, dépeint avec une empathie et une direction d’acteurs unique, la tentation de la radicalisation. Dans la Belgique actuelle, Ahmed, un jeune adolescent 13 ans se retrouve tiraillé entre les idéaux puritains d’un imam et les désirs de son âge. « Un film d’un potentiel rare » écrit Le Nouvel Observateur. Et Télérama d’ajouter : « Un portrait percutant du duo d’auteurs empli d’humanité. »

Roubaix, une lumière, réalisé par Arnaud DESPLECHIN
En competition pour l’édition Cannes 2019.
Roubaix, une nuit de Noël. L’inspecteurs de police Daoud, et Louis, son collègue, enquêtent sur la mort d’une vieille femme. Deux jeunes femmes, Claude et Marie, sont approchées pour un interrogatoire. Seuls l’apathie, l’alcoolisme et l’amour profond que les deux femmes se portent l’une à l’autre, ressortent de cet interrogatoire. Arnaud Desplechin apparaît comme l’un des esprits les plus prolifiques et innovants du cinéma français – régulièrement nominé à Cannes (8 nominations dont 6 en compétition), mais jamais récompensé. Desplechin s’est illustré de façon indescriptible avec son premier film La sentinelle (1992). Il a tourné ensuite Comment je me suis disputé… (ma vie sexuelle) (1996), qui faisait découvrir toute une nouvelle génération d’acteurs français. Les acteurs de ses films sont également récompensés, notons parmi eux, Catherine Deneuve, largement acclamée à Cannes en 2008 dans Un conte de Noël.
Avec ce film, le réalisateur s’inspire pour la première fois de faits réels, une affaire sordide ayant eu lieu il y a 12 ans, et dont les détails n’ont cessé de l’obséder. « Un film poignant sur la culpabilité et la compassion où Léa Seydoux et Sara Forestier livrent une magnifique performance » déclare le quotidien La Croix.

Sorry We Missed You, réalisé par Ken LOACH
En competition à Cannes 2019
A l’origine, Ken Loach, recruté par la BBC en 1963, travaillait comme réalisateur pour la télévision. Fortement attiré par le grand écran, il devient par la suite le cinéaste britannique le plus récompensé : deux Palmes d’Or à Cannes et 14 sélections dans la compétition officielle. Grâce au festival, il est reconnu comme le maître du cinéma social fortement engagé sur le plan politique. Dans son dernier film projeté cette année à Cannes, Ricky et ses parents luttent contre les dettes depuis de nombreuses année à Newcastle. Alors qu’il est au chômage, Ricky est engagé comme coursier et chauffeur utilisant sa propre voiture, ce qu’il considère comme une véritable chance le faisant ainsi entrer dans la terrible spirale de l’uberisation.
« Engagé dans un cinéma profondément social et politique, Ken Loach a développé un regard acéré et empathique filmant plus d’un demi-siècle de luttes quotidiennes de la classe ouvrière britannique. A 82 ans, il signe son œuvre la plus poignante Sorry We Missed You. Un drame d’une empathie telle et d’un quotidien si intensément représenté, qu’il en devient difficile de respirer pendant le film. » raconte le Hollywood Reporter.

Le traître, de Marco BELLOCCHIO
En competition à Cannes, 2019.
Encore un monstre sacré dans la compétition cannoise mais du cinéma italien, cette fois. Bellocchio réalise depuis 1965 des films très engagés politiquement, s’attaquant aux symboles du conformisme italien le faisant rompre avec le néo-réalisme. Avec Le saut dans le vide (1980), ses acteurs, Michel Piccoli et Anouk Aimée, sont récompensés du titre de Meilleur Acteur et Meilleure Actrice.  Du cinéma subversif avec son film Le diable au corps, adaptation du roman éponyme de Radiguet, provoquant un véritable scandale à Cannes en 1986, il passe aux adaptations littéraires avec La conviction (1991). En 2002, Bellocchio fait chavirer le Vatican une fois de plus avec son film Le sourire de ma mère, sélectionné dans la compétition officielle.
Le traître a reçu une ovation pendant plus de 13 minutes sur la Croisette. Le début des années 80 est marqué par les rivalités entre grands chefs de la mafia sicilienne et les clans impliqués dans le trafic de drogue. Le mafieux Tommaso Buscetta, craignant pour sa vie, décide de contacter le juge Giovanni Falcone pour briser l’omerta et lutter contre la Cosa Nostra, la fameuse mafia sicilienne. Les journalistes italiens présents à Cannes ont salué la performance de Pierfrancesco Favino, l’un des acteurs italiens les plus talentueux et polyvalents, reconnaissant à Bellochio d’avoir signé « un film franc et généreux d’une créativité débordante. »

Matthias et Maxime, réalisé par Xavier DOLAN
En competition, Cannes 2019
Deux amis d’enfance doivent s’embrasser pour le tournage d’un film amateur. Une action bénigne en apparence mais qui fera chavirer leur vie.
10 ans de carrière et 8 longs-métrages à seulement 30 ans, Xavier Dolan, l’enfant terrible du cinéma continue de nous étonner. Après avoir reçu le Prix du Jury pour Mommy (2014) et le Grand Prix pour Juste la fin du monde (2016), Xavier Dolan fait son retour dans la compétition officielle avec un film intense et délicat explorant l’amitié et l’individualité. The Guardian décrit ce film comme étant « éternellement volubile, doux et naturel, initiatique, certainement en lien avec le passage de la trentaine. Portrait d’un groupe d’amis pour qui les choses ne seront plus jamais pareilles après cet été. Il ne s’agit pas d’un conte sur l’éveil d’une sexualité puisque dernière a toujours été là. En revanche, il s’agit bien d’une histoire d’amour. »

Le jeune Ahmed, Sorry We Missed You et Le Traître sont distribués en Roumanie par Independența Film.

Fidèle à lui-même, le festival « Les Films de Cannes à Bucarest » projettera en première la Palme d’Or du Festival Cannes Parasite, réalisé par Bong Joon-Ho.

Claude Lelouch, célèbre cinéaste français et invité spécial du festival ouvrira cette édition avec la projection de son film Un homme et une femme, l’un des rares films à avoir remporté la Palme d’Or et un Oscar. 

Pour vous tenir au courant des nouveautés de l’édition 2019 des Films de Cannes à Bucarest, retrouvez-nous sur le site officiel filmedefestival.ro et sur notre page Facebook. 

Les billets seront disponibles à partir du 1er sur Eventbook.ro.

Les Films de Cannes à Bucarest vous est présenté par Orange Roumanie, le fidèle partenaire de l’événement.
Véhicules officiels du Festival : Renault.
Avec le soutien de : Catena, Apa Nova, Groupama Asigurări.
La dixième édition de Les Films de Cannes à Bucarest est organisé par l’association Cinemascop et Voodoo Films en partenariat avec l’ambssade France et de l’Institut français de Bucarest. 

Les Films de Cannes à Bucarest est un projet culturel financé par le Ministère de la culture et de l’Identité nationale, le Centre National de la Cinématographie et réalisé avec le soutien de la SACD / Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques. 

Partenaires : Air France, KLM, L’Institut Culturel Roumain, Europa Cinemas, Hôtel Mercure, SERVE, UPS, Eventbook.
Partenaires Medias : Radio România Cultural, Elle, Zile și Nopți, Cinemap, News.ro, Agerpres, Observator Cultural, Igloo, Banchiza Urbană.

2019-09-26T15:00:53+03:0026 September 2019|News, Press Releases|

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Les grands maîtres de Cannes en première sur les écrans du festival « Les films de Cannes à Bucarest »

Les billets seront disponibles à partir du 1er octobre.

Werner Herzog, Luc et Jean-Pierre Dardenne, Ken Loach, Marco Bellocchio, Arnaud Desplechin, Xavier Dolan.

Comme toujours à Cannes, la gamme de films proposée confronte des géants du cinéma âgés de 30 à 82 ans. Une véritable bataille qui se rejoue chaque année au mois d’octobre à Bucarest entre des forces créatrices de génie.

La sélection officielle de Cannes combine avec brio talents émergents et grands noms du cinéma. La programmation est composée de films européens, d’un cinéma asiatique original et prometteur et permet également de savourer des films américains très attendus ou au contraire, d’en révéler d’autres.  Toute cette effervescence a donné lieu, au fil des ans, à un festival unique, reconnaissable entre tous.

Dès sa création, le festival a fait découvrir au monde entier le néoréalisme italien. Depuis, il ne participe pas seulement à découverte de certains mouvements cinématographiques méconnus (parmi lesquels le cinéma roumain), mais il contribue aussi à l’émergence de ses grands maîtres. A Cannes, où règne la gloire, certains grands noms sont parfois mis à mal. Peter Bradshaw écrivait récemment dans The Guardian : « le festival possède sa gamme de grands réalisateurs, ses « gorilles » de la ligue des auteurs aux côtés de certains fauteurs de troubles, des controversés ou d’irréductibles vétérans. » Vous pourrez saisir ces personnalités au festival « Les Films de Cannes A Bucarest » qui se déroule du 18 au 27 octobre aux cinémas Pro, Elvire Popesco, au musée du Paysan roumain, à la cinémathèque Union et à l’Institut Cervantès.

Family Romance, LLC., réalisé par Werner HERZOG

Séances spéciales, Cannes 2019

L’amour de la famille comme fond de commerce… Un homme est engagé pour jouer le rôle du père disparu d’une fillette de 12 ans. « Croyez-le ou pas, mais le film le plus rafraîchissant en première à Cannes a été réalisé par un homme de 72 ans. » écrit Mubi. Autofinancé et tourné par Herzog lui-même au Japon (« on n’était pas loin de cambrioler une banque » confessait-il dans une interview), le film possède « cette spontanéité immédiate du gonzo parti à l’aventure avec un maximum d’enthousiasme mais sans plan réellement défini. L’aboutissement de cette entreprise en fait un film à cheval entre immédiateté et liberté, entre sublime étrangeté et perspicacité, brouillant ainsi les lignes de la fiction et du documentaire. Tout comme le surprenant Little Joe de Jessica Hausner, Herzog interroge ici l’authenticité des relations humaines et de la valeur de celle-ci dans notre monde moderne. »

Werner Herzog, le grand maître allemand excentrique (avec 6 nominations à Cannes, nommé Meilleur réalisateur pour son film Fitzcarraldo en 1982 et récompensé par la FRPRESCI pour L’énigme de Kaspar Hauser sorti en 1975), est l’un des rares réalisateurs permettant une approche directe et franche du monde qu’il filme, toujours avec fascination et de réels questionnements.

 

Le jeune Ahmed, réalisé par Luc et Jean-Pierre DARDENNE

Meilleur réalisateur à Cannes 2019.

Aux côtés de Ken Loach, les frères Dardenne sont réputés pour être les maîtres d’un cinéma profondément humaniste à forte dominante sociale (appelé aussi cinéma social européen). Ce n’est certainement pas une coïncidence si les deux frères et le cinéaste britannique fait partie des quelques réalisateurs ayant remporté deux fois la Palme d’or, trophée suprême du festival. Après leur approche obsessionnelle du documentaire, a succédé la course à la fiction avec Falsch en 1987. Leur troisième film, La promesse (1996), obtient un large écho lorsqu’il est projeté dans la section de la Quinzaine des réalisateurs. En 1999, les frères Dardenne entrent dans la compétition officielle avec Rosetta, film qui leur vaudra la Palme d’or mais aussi la récompense de Meilleure Actrice pour Emilie Dequenne.

Les frères belges se sont forgés la réputation de représentants du cinéma réaliste loin du misérabilisme, chargé au contraire d’empathie et même de suspense, tirant le meilleur de leurs acteurs. En 2002, Olivier Gourmet est récompensé Meilleur Acteur à Cannes pour Le fils. En 2005, les deux frères obtiennent leur seconde Palme d’or si bien méritée pour le vibrant L’enfant. En 2008, Le silence de Lorna remporte le titre de Meilleur scénario et Le gamin au vélo (2011) leur rapporte également le Grand Prix du jury. Cette année, la récompense de Meilleur(s) réalisateur(s) les couronne et en fait les auteurs les plus applaudis de Cannes.

Le jeune Ahmed, une histoire extrême et terriblement d’actualité, dépeint avec une empathie et une direction d’acteurs unique, la tentation de la radicalisation. Dans la Belgique actuelle, Ahmed, un jeune adolescent 13 ans se retrouve tiraillé entre les idéaux puritains d’un imam et les désirs de son âge. « Un film d’un potentiel rare » écrit Le Nouvel Observateur. Et Télérama d’ajouter : « Un portrait percutant du duo d’auteurs empli d’humanité. »

Roubaix, une lumière, réalisé par Arnaud DESPLECHIN

En competition pour l’édition Cannes 2019.

Roubaix, une nuit de Noël. L’inspecteurs de police Daoud, et Louis, son collègue, enquêtent sur la mort d’une vieille femme. Deux jeunes femmes, Claude et Marie, sont approchées pour un interrogatoire. Seuls l’apathie, l’alcoolisme et l’amour profond que les deux femmes se portent l’une à l’autre, ressortent de cet interrogatoire. Arnaud Desplechin apparaît comme l’un des esprits les plus prolifiques et innovants du cinéma français – régulièrement nominé à Cannes (8 nominations dont 6 en compétition), mais jamais récompensé. Desplechin s’est illustré de façon indescriptible avec son premier film La sentinelle (1992). Il a tourné ensuite Comment je me suis disputé… (ma vie sexuelle) (1996), qui faisait découvrir toute une nouvelle génération d’acteurs français. Les acteurs de ses films sont également récompensés, notons parmi eux, Catherine Deneuve, largement acclamée à Cannes en 2008 dans Un conte de Noël.

Avec ce film, le réalisateur s’inspire pour la première fois de faits réels, une affaire sordide ayant eu lieu il y a 12 ans, et dont les détails n’ont cessé de l’obséder. « Un film poignant sur la culpabilité et la compassion où Léa Seydoux et Sara Forestier livrent une magnifique performance » déclare le quotidien La Croix.

 

 

Sorry We Missed You, réalisé par Ken LOACH

En competition à Cannes 2019

A l’origine, Ken Loach, recruté par la BBC en 1963, travaillait comme réalisateur pour la télévision. Fortement attiré par le grand écran, il devient par la suite le cinéaste britannique le plus récompensé : deux Palmes d’Or à Cannes et 14 sélections dans la compétition officielle. Grâce au festival, il est reconnu comme le maître du cinéma social fortement engagé sur le plan politique. Dans son dernier film projeté cette année à Cannes, Ricky et ses parents luttent contre les dettes depuis de nombreuses année à Newcastle. Alors qu’il est au chômage, Ricky est engagé comme coursier et chauffeur utilisant sa propre voiture, ce qu’il considère comme une véritable chance le faisant ainsi entrer dans la terrible spirale de l’uberisation.

« Engagé dans un cinéma profondément social et politique, Ken Loach a développé un regard acéré et empathique filmant plus d’un demi-siècle de luttes quotidiennes de la classe ouvrière britannique. A 82 ans, il signe son œuvre la plus poignante Sorry We Missed You. Un drame d’une empathie telle et d’un quotidien si intensément représenté, qu’il en devient difficile de respirer pendant le film. » raconte le Hollywood Reporter.

Le traître, de Marco BELLOCCHIO

En competition à Cannes, 2019.

Encore un monstre sacré dans la compétition cannoise mais du cinéma italien, cette fois. Bellocchio réalise depuis 1965 des films très engagés politiquement, s’attaquant aux symboles du conformisme italien le faisant rompre avec le néo-réalisme. Avec Le saut dans le vide (1980), ses acteurs, Michel Piccoli et Anouk Aimée, sont récompensés du titre de Meilleur Acteur et Meilleure Actrice.  Du cinéma subversif avec son film Le diable au corps, adaptation du roman éponyme de Radiguet, provoquant un véritable scandale à Cannes en 1986, il passe aux adaptations littéraires avec La conviction (1991). En 2002, Bellocchio fait chavirer le Vatican une fois de plus avec son film Le sourire de ma mère, sélectionné dans la compétition officielle.  

Le traître a reçu une ovation pendant plus de 13 minutes sur la Croisette. Le début des années 80 est marqué par les rivalités entre grands chefs de la mafia sicilienne et les clans impliqués dans le trafic de drogue. Le mafieux Tommaso Buscetta, craignant pour sa vie, décide de contacter le juge Giovanni Falcone pour briser l’omerta et lutter contre la Cosa Nostra, la fameuse mafia sicilienne. Les journalistes italiens présents à Cannes ont salué la performance de Pierfrancesco Favino, l’un des acteurs italiens les plus talentueux et polyvalents, reconnaissant à Bellochio d’avoir signé « un film franc et généreux d’une créativité débordante. »

Matthias et Maxime, réalisé par Xavier DOLAN

En competition, Cannes 2019

Deux amis d’enfance doivent s’embrasser pour le tournage d’un film amateur. Une action bénigne en apparence mais qui fera chavirer leur vie.

10 ans de carrière et 8 longs-métrages à seulement 30 ans, Xavier Dolan, l’enfant terrible du cinéma continue de nous étonner. Après avoir reçu le Prix du Jury pour Mommy (2014) et le Grand Prix pour Juste la fin du monde (2016), Xavier Dolan fait son retour dans la compétition officielle avec un film intense et délicat explorant l’amitié et l’individualité. The Guardian décrit ce film comme étant « éternellement volubile, doux et naturel, initiatique, certainement en lien avec le passage de la trentaine. Portrait d’un groupe d’amis pour qui les choses ne seront plus jamais pareilles après cet été. Il ne s’agit pas d’un conte sur l’éveil d’une sexualité puisque dernière a toujours été là. En revanche, il s’agit bien d’une histoire d’amour. »

Le jeune Ahmed, Sorry We Missed You et Le Traître sont distribués en Roumanie par Independența Film.

Fidèle à lui-même, le festival « Les Films de Cannes à Bucarest » projettera en première la Palme d’Or du Festival Cannes Parasite, réalisé par Bong Joon-Ho.

Claude Lelouch, célèbre cinéaste français et invité spécial du festival ouvrira cette édition avec la projection de son film Un homme et une femme, l’un des rares films à avoir remporté la Palme d’Or et un Oscar.

Pour vous tenir au courant des nouveautés de l’édition 2019 des Films de Cannes à Bucarest, retrouvez-nous sur le site officiel filmedefestival.ro et sur notre page Facebook.

Les billets seront disponibles à partir du 1er sur Eventbook.ro.

Les Films de Cannes à Bucarest vous est présenté par Orange Roumanie, le fidèle partenaire de l’événement.

Véhicules officiels du Festival : Renault.

Avec le soutien de : Catena, Apa Nova, Groupama Asigurări.

La dixième édition de Les Films de Cannes à Bucarest est organisé par l’association Cinemascop et Voodoo Films en partenariat avec l’ambssade France et de l’Institut français de Bucarest.

Les Films de Cannes à Bucarest est un projet culturel financé par le Ministère de la culture et de l’Identité nationale, le Centre National de la Cinématographie et réalisé avec le soutien de la SACD / Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques.

Partenaires : Air France, KLM, L’Institut Culturel Roumain, Europa Cinemas, Hôtel Mercure, SERVE, UPS, Eventbook.

Partenaires Medias : Radio România Cultural, Elle, Zile și Nopți, Cinemap, News.ro, Agerpres, Observator Cultural, Igloo, Banchiza Urbană.

 

 

2019-11-21T17:53:27+02:0023 September 2019|Communiqués de presse, Nouvelles|

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