La carrière d’Emmanuelle Béart au cinéma débute avec Manon des Sources de Claude Berri en 1986, suivi de Jean de Florette. Son interprétation lui vaut le César du Meilleur Second Rôle Féminin. En parallèle, elle joue au théâtre sous la direction de Bernard Murat, Jean-Pierre Vincent, Jacques Weber et Luc Bondy. Dans les années 90, elle tourne avec de grands cinéastes : André Téchiné (J’embrasse pas), Jacques Rivette (La Belle Noiseuse) ou Claude Chabrol (L’Enfer). Claude Sautet lui offre deux rôles majeurs : une violoniste dans Un cœur en hiver – Lion d’Argent à Venise en 1992 – et une femme en instance de divorce dans Nelly et Monsieur Arnaud – Prix Louis-Delluc en 1995.

Après Une femme française de Régis Wargnier, elle s’ouvre à l’international avec Mission: Impossible de Brian De Palma (1995). Elle enchaîne avec Les Enfants du désordre de Yannick Bellon, Un fil à la patte de Michel Deville, Le Temps retrouvé de Raoul Ruiz, La Bûche de Danièle Thompson, Les Destinées sentimentales d’Olivier Assayas, La Répétition de Catherine Corsini et 8 femmes de François Ozon – Ours d’Argent collectif à Berlin.

Suivent Les Égarés d’André Téchiné, Histoire de Marie et Julien de Jacques Rivette, Nathalie… d’Anne Fontaine, À boirede Marion Vernoux, Bye Bye Blondie de Virginie Despentes, My Mistress de Stephen Lance et Les Passagers de la nuit de Mikhaël Hers. Ambassadrice du Comité Français de l’UNICEF depuis 1995, elle en devient ambassadrice mondiale en 2003. En 2023, elle co-réalise le documentaire « Un silence si bruyant » avec Anastasia Mikova, à travers lequel elle souhaite lever le voile sur l’inceste.

Cette année, elle est à l’affiche de Les Immortelles de Caroline Deruas, en ouverture de la 40e Semaine de la Critique à la Mostra de Venise, ainsi que dans Et Après, prochain film de Pierre Menahem. 

Julia Ducournau, née le 18 novembre 1983 à Paris, est une réalisatrice et scénariste française. Elle a acquis sa première notoriété avec son court métrage « Junior », qui a remporté le Prix du Public lors de la Semaine de la Critique de Cannes en 2011.
Son premier long métrage, « Raw » (également connu sous le titre « Grave »), a été présenté en compétition à la Semaine de la Critique de Cannes en 2016 et a remporté le Prix FIPRESCI. Le film a été projeté dans de nombreux festivals internationaux, notamment à Sundance et à Toronto, et a reçu plusieurs récompenses.
En 2021, son second long métrage, « Titane », a été présenté en compétition au Festival de Cannes et a remporté la Palme d’Or. Il a reçu un accueil critique très positif, a été présenté dans de grands festivals et a obtenu plusieurs nominations, notamment aux BAFTA et aux Césars. Ses deux films ont été distribués à l’international.
Son troisième long métrage, « Alpha », a récemment été présenté en compétition au Festival de Cannes.

Aleksandr est un acteur russo-ukrainien né à Sébastopol. À 12 ans, il tente de fuir au Royaume-Uni avec son meilleur ami, mais est arrêté par la police à mi-chemin. Il s’installe à Moscou pour poursuivre ses études et travaille brièvement comme marin avant de se lancer sérieusement dans une carrière d’acteur. En 2015, il obtient son diplôme de l’Institut russe des arts du théâtre et devient rapidement un acteur principal du Théâtre d’art Tchekhov de Moscou. La même année, il décroche son premier rôle important au cinéma : « Marten » dans LE SCYTHE, réalisé par Rustam Mosafir. Depuis, il n’a cessé de travailler au cinéma et à la télévision, notamment : dans le rôle de « Peter » dans le long métrage primé ACID ; dans celui de « Viktor » dans GREAT POETRY ; dans LETO de Kirill Serebrennikov ; et dans la première série originale russe de Netflix, BETTER THAN US. Aleksandr a notamment travaillé sur le long métrage français NOS HOMMES, film de clôture de la prestigieuse Quinzaine des Réalisateurs à Cannes ; sur le rôle principal de LAND OF LEGENDS, du réalisateur russe Anton Megerdichev ; et sur le rôle de « Krysztof » dans la série HBO KAMIKAZE, une série en huit épisodes adaptée du roman norvégien « Muleum » d’Erlend Loe, réalisée par Kaspar Munk. Parmi ses œuvres récentes, on compte le film de science-fiction FREE FALL d’Oleg Urazaykin et le rôle de « Sasha » dans la série SHAMAN de Rustam Mosafir. Aleksandr est surtout connu du public international pour son interprétation d’Helmut dans LES ANIMAUX FANTASTIQUES : LE SECRET DE DUMBLEDORE, réalisé par David Yates et écrit par J.K. Rowling. On peut actuellement le voir dans le thriller d’action HEADS OF STATE d’Ilya Naishuller et dans le long métrage TWO PROSECUTORS de Sergey Loznitsa, projeté en compétition au Festival de Cannes de cette année.

Sergei Loznitsa est né le 5 septembre 1964. Il est entré à Kiev (Ukraine) et, en 1987, est devenu absolu de l’Institut politique de Kiev, obtenant un diplôme en mathématiques appliquées.

Entre 1987 et 1991, Loznitsa a gagné la certification de l’Institut de cybernétique de Kiev, spécialisé dans l’intelligence artificielle. En 1997, il est devenu absolu de l’Institutul de Stat Rus de Cinematografie (VGIK) de Moscou, et d’un studio de cinéma.

En 1996, Sergei Loznitsa a réalisé un film, il a notamment présenté le 28e premier documentaire et le 5e film de fiction.

Il a débuté en 2010, « MY JOY » (2010), une première en compétition principale au Festival de Cannes. Un film final « DANS LE BROUILLARD » (2012), soin du premier FIPRESCI la cea de-a 65-a ediție a Festivalului de la Cannes. En 2017, Loznitsa est revenu dans la compétition officielle de « UNE CRÉATURE DOUCE », et en 2018 a été le premier pour Cea Mai Bună Regie dans la section Un Certain Regard pour le film « DONBASS ».

En 2013, Loznitsa est devenue une société fondatrice de production ATOMS & VOID. Documentarul său de poumonmetraj « MAIDAN » (2014), care surprinde chronique révolution ukrainienne, une première mondiale pour la Séance Spéciale du Festival de Cannes.

Les documents imprimés seront ensuite vendus avec les numéros « THE EVENT » (2015), « AUSTERLITZ » (2016), « THE PROCÈS » (2018) et « STATE FUNERAL » (2019) — pour présenter les projections spéciales dans le cadre du Festival du Film de Venise.

En 2021, Loznitsa a reçu le Prix Spécial du Jury pour le prix L’Oeil d’Or de Cannes pour le film « BABI YAR. CONTEXT ».
C’est le plus récent film de fiction en soi, « DEUX PROCUREURS » (2025), une première mondiale en compétition officielle au Festival de Cannes, et le prix prestigieux François Chalais, selon un film qui consacre sa valeur au journalisme.

Sergei Loznitsa continue de gagner en parallèle le projet documentaire et la fiction.